Face à l'enjeu que représente la signature d'un important contrat avec un client chinois, Monsieur Hu, et en raison des insuffisances de Patrick Marmignon, la direction d'ILB sollicite Maxime Chêne pour coacher ce manager qui présente une trop grande empathie avec son équipe et un manque criant d'autorité.
Au cours des péripéties accompagnant l'hypothétique signature du contrat au cours de revirements qui ne sont pas sans rappeler les sautes d'humeur de Monsieur De Mesmaeker dans Gaston Lagaffe, la bande dessinée de Franquin, le consultant distillera au cadre supérieur de précieux conseils basés entre autres sur la P.N.L. (Programmation Neuro Linguistique) pour l'aider à s'affirmer. Le résultat sera probant, le client acceptera finalement de confier le projet à I.L.B., soit la réalisation en France d'un bâtiment commercial de grande ampleur.
Si, dans cette comédie, les techniques utilisées par le coach restent plausibles, la crédibilité du contexte professionnel est dû, avant tout aux talents des 2 principaux comédiens, Jean-Paul Rouve en "coaché" et Richard Berry, qui évitent de faire tomber le film dans la caricature bien que parfois, le côté comique ne parvienne pas à gommer totalement l'invraisemblance de certaines situations. Le dénouement final, par exemple, manque totalement de réalisme, ce qui n'est pas il est vrai la principale caractéristique dans ce genre cinématographique.
Quelques fonctions auraient mérité un peu plus de profondeur, telle celle du collègue jaloux et envieux qui met des bâtons dans les roues des héros de cette fiction, et c'est surtout celle de la D.R.H. qui est ici réduite au rôle de faire valoir au service de l'intrigue, et dont la principale qualité réside dans un physique avantageux. Si sur le plan de l'entreprise, les apports sont limités, "Le coach" reste un film divertissant.
La bande annonce du film :
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