La vidéo-surveillance semble constituer un sujet prégnant dans le monde de la distribution, qu'elle soit alimentaire (G.D.A.) ou spécialisée (G.S.S.). Nous avions pu en juger dans le cinéma ou à la télévision avec des films comme
Gigante ou
Surveillance dans lesquels la trame se déroule essentiellement dans la surface de vente. Une nouvelle preuve à verser au dossier nous est donnée dans le film de
Jacques AUDIARD, "
De rouille et d'os" en compétition officielle au
Festival de cannes 2012, et interprété entre autres par
Marion COTILLARD et
Matthias SCHOENAERTS. Ce dernier joue le rôle d'
Ali, un jeune marginal qui débarque avec son fils sur la Côte d'Azur pour rejoindre sa sœur, caissière dans un supermarché. Entre deux combats à mains nues sans aucune règle organisés sur un terrain vague par un bookmaker véreux, il assurera des missions de surveillance dans des entreprises pour ce même commanditaire interprété par
Bouli LANNERS. Peu scrupuleux, celui-ci demandera à
Ali de "planquer" des caméras dans un magasin, celui même où sa sœur travaille et qui en fera les frais puisque son patron s'apercevra par ce moyen qu'elle récupère des produits dont les dates limites de consommations (D.L.C.) sont périmées.
Il est à noter que c'est l'excellente
Corinne MASIERO, déjà très remarquée dans
Louise WIMMER qui assure le rôle d'
Anna, la sœur d'
Ali et que sur le plan des conditions de travail, le film débute sur un accident du travail puisque Stéphanie (
Marion COTILLARD) dresseuse d'orques au
parc aquatique d'Antibes se voit amputer les deux jambes suite à un choc violent avec un des mammifères. Un accident du travail atypique et que l'on espère fort rare.