jeudi 12 avril 2012

A la télévision : quand la success série "Bref" s'attaque à l'entreprise

Chaque année l'équipe du Grand Journal de Canal + révèle au moins un nouveau talent, Miss météo, humoriste, chroniqueur ... ou un nouveau format de chronique. Bref, cette année c'est justement cette chronique décalée  mais pleine de bon sens qui s'assure un buzz incomparable. Signe tangible de ce phénomène, la chronique est largement parodiée sur le net. Un des épisodes fait évoluer le principal personnage dans le monde de l'entreprise, plus précisément dans un environnement de bureaux. La critique est astucieuse, tout en étant drôle, et concentre quelques comportements typiques observable dans le monde du travail. Bref ... "j'ai eu un job ..."

mardi 3 avril 2012

Les effets de la crise économique dans les années 1970 : "Il ne rentre pas ce soir", une chanson d'Eddy Mitchell

Déjà en 1978, "Schmoll", alias Eddy Mitchell relatait le désarroi des cadres suite à la perte de leur emploi. La crise économique des années 70 est passée par là, et si les ouvriers sont les premiers touchés, comme le chantait Bernard Lavilliers dans Mains d'or, les cols blancs ne sont pas épargnés. Prémices de la mondialisation, comme l'explique "Le grand chef du personnel", "Une multinationale s'est offert notre société". Autant que le manque de ressources financières et le spectre du chômage à un âge délicat, "Etre chômeur à son âge - C'est pire qu'un mari trompé", c'est la perte du statut que doit subir ce cadre : " Fini le golf et le bridge - Les vacances à St Tropez - L'éducation des enfants - Dans la grande école privée". Il faut dire qu'à l'époque, la perte de son emploi constituait une véritable opprobre, la même que celle qui touchait les couples qui se séparaient ou divorçaient. Ce qui explique peut-être le parallèle avec "le mari trompé". Les conséquences de ce drame social ne sont pas connues, tout peut être imaginé, puisque "il ne rentre pas ce soir".